Engager le changement en entreprise

Quels outils pour réussir la conduite du changement ?

La réussite des nouveaux projets dépend principalement d’un bon management du changement. En effet, pour de la transformation à fort impact, les aspects techniques sont à prioriser au détriment des relations humaines. Cependant, force est également de reconnaître que la réussite d’un projet passe par l’adhésion des collaborateurs. Plusieurs outils permettent de faire accepter les nouvelles idées à l’ensemble de l’équipe. Il y a le team building. Il y en a d’autres. On les découvre ici.

La matrice OMOC d’analyse des impacts

C’est un outil qui permet d’étudier l’impact d’un projet sur vos collaborateurs. Cette analyse se déroule en quatre dimensions. La première, culturelle, vous permet de savoir avec précision si le projet débouchera sur une nouvelle approche qui risque de changer les valeurs préétablies. La seconde dimension est la dimension outil. De quels outils avez-vous besoin pour concrétiser le projet ?  Les outils actuels seront-ils touchés d’une manière ou d’une autre ? 

La troisième, la dimension métier permet de savoir si les compétences et missions de vos collaborateurs vont connaître des évolutions spécifiques. Enfin, la dimension organisation va permettre de connaître quels impacts aura le projet sur les processus actuellement suivis dans l’entreprise. Connaître tous ces impacts vous permettra de savoir sous quels angles amener vos collaborateurs à accepter le changement.

La carte des partenaires : l’outil pour mesurer le niveau d’engagement des collaborateurs

Conduite du changement

Cet outil permet d’analyser et de connaître avec précision le niveau d’adhésion des partenaires (collaborateurs) de l’entreprise. Le but ici, c’est de les caractériser selon leurs missions respectives. Ainsi, vous managers ou dirigeants aurez les impliquer de façon adaptée et effectuer les gymnastiques nécessaires pour tirer le meilleur de leur implication, tant au niveau individuel que collectif. Deux axes principaux permettent de connaître le niveau d’adhésion des partenaires. Il s’agit du :

  • Niveau d’antagonisme ;
  • Niveau de synergie…

Le niveau d’antagonisme vous permet d’identifier un éventuel procès d’intention du partenaire vis-à-vis du projet. Quant au niveau de synergie, il permet de déterminer, grâce aux actes, un crédit d’intention du partenaire par rapport au projet. Sachez cependant qu’il n’est pas possible de positionner un partenaire sur un profil spécifique. Toutefois, vous serez en mesure d’attribuer à chacun d’eux un profil majeur et un profil mineur. Vous pourrez ainsi adopter une stratégie cohérente adéquate selon leurs positionnements. À ce propos, trois stratégies vous permettent de tirer le meilleur de vos partenaires sur un projet. Il s’agit de :

  • La stratégie de gestion des opposants ;
  • La stratégie haute ;
  • La stratégie de ralliement.

La stratégie de gestion des opposants permet principalement de connaître les raisons qui fondent les oppositions et ainsi de savoir dans quelle mesure vous imposer de façon unilatérale. La stratégie haute permet d’entretenir l’implication du partenaire qui accorde un crédit d’intention au projet. Cela passe notamment par la délégation ainsi que le partage des idées et des tâches. Enfin, la troisième stratégie, celle de ralliement, permet de développer cette implication.

Le Futures Wheel pour connaître les conséquences d’un changement

Cet outil sert principalement lors des séances de brainstorming. Son rôle principal est de construire une représentation graphique des impacts du changement initié. Ainsi, bien utilisé, il vous permet de connaître les tendances qui se dessinent, les éventuels problèmes que le projet risque de générer et enfin les événements auxquels il faudra faire face. Les retombées ainsi connues, vous saurez si oui ou non le projet peut être lancé. En réponse, le périmètre, les objectifs et la portée pourront être redéfinis ou ajustés.

Le modèle transitionnel de William Bridge pour faire adhérer tous vos collaborateurs au projet

William Bridge définit trois phases par lesquelles chaque individu passe lorsqu’il est confronté à une transformation. Ce sont :

  • L’abandon des anciennes habitudes ;
  • Les moments de flottement ;
  • Le nouveau départ.

Les personnalités étant différentes, l’objectif de cet outil est d’amener tous les individus concernés de près ou de loin par le projet à l’accaparer pour en être des défenseurs plutôt que des opposants.  Plusieurs autres outils permettent de conduire efficacement le changement. Il s’agit entre autres de la courbe du deuil, du modèle de Burke et Litwin, de l’équation du changement, de la force Field, du diamant de Leavitt…